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Mes coups de coeurs littéraires des derniers 24 mois...

01

1, rue des Petits pas (Nathalie Hug)

L'histoire est celle de Louise, jeune opheline de 16 ans, qui apprend le métier de sage femme durant l'hiver 1918.

L'après première guerre mondiale est une période qui m'a toujours interpellée. Car l'Homme venait d'apprendre que l'enfer existait et qu'il en était l'architecte. Au delà de la reconstruction physique des murs, des corps, des âmes de chaque individu englouti par la barbarie de ce conflit, il m'a toujours semblé que c'est l'Humanité toute entière qui devait réapprendre à être, à se rappeller son essence même. Je me suis ainsi particulièrement attachée au personnage de Louise et à tous les autres autours d'elle dans ce roman délicat. L'héroîne, à l'image de la vie qu'elle met au monde, semble une rose rouge qui doucement éclot sur un champs de ruines...Le mot "Espoir" s'écrit en lettres vives et piétine le gris de la boue et des morts.

 

02

Une vie entre deux océans (Margot Stedman)

L'histoire est celle de Tom et Isabel, isolés sur leur phare au large de l'Australie des années 20 et dans leur malheur de parents orphelins.

Lorsqu'on vit coupé du monde, avec des contacts rares aux autres, arrive-t-on complétement à vivre comme si le reste n'existe pas ? Avec ses propres repères et règles ?

Cette histoire est celle d'un miracle beau et cruel qui n'aurait pas du arriver, celle d'un choix face à ce dernier, et surtout celle du remord et du pardon entre l'homme et la femme qui l'ont scellé.

Ce livre, à travers les deux personnages centraux, m'a emporté autant que les flots battants les roches du phare. Un récit parfaitement construit, le savant enchevêtrement d'émotions complexes d'un homme et d'une femme face aux regards des autres, si loin, si proches à la fois. Prenant, émouvant, bouleversant.

03

Plonger (Christophe Ono Dit Biot)

L'histoire est celle de César, de son amour pour Paz, une artiste espagnole, de son amour pour leur fils Hector. Pour ce petit garçon qui a peu connu sa mère, retrouvée morte sur une plage lointaine, César va raconter cette passion qui lui a donné naissance, explosive, emportée, d'artiste.

Je n'avais pas encore lu de livre où une telle fougue amoureuse était portée par une voix masculine, celle de l'homme qui l'a vécu dans sa chair. Une intensité rare, exarcerbée par le milieu artistique (où tout n'est qu'émotions) dans lequel évoluent les personnages centraux. L'homme enlève sa carapace virile et impavide, se devêt de sa peur de paraître faible et m'enseigne par ces pages qu'il peut ressentir, vibrer, pleurer, aimer. Je suis venue, j'ai lue, j'ai été vaincue.

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